martes, agosto 15, 2023

Qui se cache derrière Yoani Sánchez ?

 


La célèbre blogueuse havanaise Yoani Sánchez est un personnage singulier dans l’univers de la dissidence cubaine. Jamais aucun opposant n’avait bénéficié d’une exposition médiatique si massive ou d’une reconnaissance internationale aussi importante en si peu de temps.

Un article de Salim Lamrani *

Qui se cache derrière Yoani Sánchez ?

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En 2004, deux ans après avoir émigré en Suisse, elle décide de revenir à Cuba. En 2007, elle intègre l’univers de l’opposition à Cuba en créant son blog Génération Y et devient une détractrice acharnée du gouvernement cubain.

Jamais aucun dissident à Cuba – et peut être dans le monde entier – n’a réussi à obtenir autant de prix internationaux en si peu de temps, avec cette caractéristique particulière : ces prix ont fourni à Yoani Sánchez suffisamment d’argent pour vivre tranquillement à Cuba pour le restant de sa vie. En effet, la blogueuse a été rétribuée à hauteur de 250 000 euros au total, c’est-à-dire l’équivalent de plus de 20 ans de salaire minimum dans un pays comme la France, cinquième puissance mondiale. Le salaire minimum mensuel à Cuba étant de 420 pesos, c’est-à-dire 18 dollars ou 14 euros, Yoani Sánchez a obtenu l’équivalent de 1 488 années de salaires minimum cubain pour son activité d’opposante.

Un câble diplomatique de la Section des Intérêts Nord-américains (SINA), classé top secret en raison de son continu sensible, révèle que Yoani Sánchez est étroitement liée à la diplomatie étasunienne à Cuba. Michel Parmly, ancien chef de la SINA à La Havane, qui se réunissait régulièrement avec Yoani Sanchez dans sa résidence diplomatique personnelle, comme le prouvent les documents officiels de la SINA, a fait part de son inquiétude au sujet de la publication des câbles diplomatiques étasuniens par Wikileaks : « Je serai très gêné si les nombreuses conversations que j’ai eues avec Yoani Sánchez étaient publiées. Elle pourrait en payer les conséquences toute sa vie. » La question qui se pose immédiatement est la suivante : pour quelle raison Yoani Sánchez serait-elle en danger si sa conduite, comme elle l’affirme, reste dans le cadre de la légalité ?

En 2009, la presse occidentale avait fortement médiatisé l’interview accordée par le président Barack Obama à Yoani Sánchez, un événement qui avait été qualifié d’exceptionnel. Sánchez affirme également qu’elle a envoyé un questionnaire similaire au président cubain Raúl Castro, des questions auxquelles ce dernier n’aurait pas daigné répondre. Cependant, les documents confidentiels de la SINA, publiés par Wikileaks, contredisent ces déclarations.

En effet, ces documents révèlent qu’en vérité c’est un fonctionnaire de la représentation diplomatique étasunienne à La Havane qui s’est chargé de rédiger les réponses aux questions de la dissidente et non le président Obama. Plus grave encore, Wikileaks a révélé que Sánchez, contrairement à ses affirmations, n’a jamais envoyé un tel questionnaire à Raúl Castro. Le chef de la SINA, Jonathan D. Farrar, a confirmé ce fait dans un courrier envoyé au Département d’Etat : « Elle n’attendait pas de réponse, puisqu’elle a avoué qu’elle ne les [les questions] avait jamais envoyées au président cubain »

Le compte Twitter de Yoani Sánchez

En plus du site Internet Génération Y, Yoani Sánchez dispose aussi d’un compte Twitter qui affiche plus de 214 000 abonnés (au 12 février 2012). Seuls 32 d’entre eux résident à Cuba. Pour sa part, la dissidente cubaine suit plus de 80 000 personnes. Sur son profil, Sánchez se présente de la manière suivante : « Bloggueuse, je réside à La Havane, et je raconte ma réalité en morceaux de 140 caractères. Je twitte via sms sans accès à internet. »

Cependant, la version de Yoani Sánchez est dure à croire. En effet, il est absolument impossible de suivre plus de 80 000 personnes uniquement par sms ou en se connectant une fois par semaine dans un hôtel. Un accès quotidien à la toile est pour cela indispensable.

La popularité sur le réseau social Twitter dépend du nombre d’abonnés. La visibilité d’un compte est d’autant plus grande que les abonnés sont nombreux. De la même manière, il existe une forte corrélation entre la visibilité d’un compte et le nombre de personnes suivies par celui-ci. La technique qui consiste à suivre de nombreux comptes est fréquemment utilisée à des fins commerciales, elle est aussi employée par les hommes politiques pendant les campagnes électorales.

Le site www.followerwonk.com permet d’analyser le profil des abonnés de n’importe quel membre de la communauté Twitter. Dans le cas de Yoani Sánchez, cette étude est révélatrice pour diverses raisons. L’analyse des données du compte Twitter de la blogueuse cubaine, réalisée par ce site, révèle une activité impressionnante du compte de Yoani Sánchez à partir de 2010. Ainsi, à partir de juin 2010, Sánchez s’est abonnée à plus de 200 comptes Twitter chaque jour, avec des pics à 700 par jour. A moins de passer jour et nuit sur Twitter – ce qui est très peu probable – il est impossible de s’abonner à autant de comptes en si peu de temps. Cette activité semble donc être le fait d’un robot informatique.

Aussi, il s’est avéré que près de 50 000 abonnés à Sánchez sont en réalité des comptes fantômes ou inactifs, qui donnent l’impression que la blogueuse cubaine jouit d’une grande popularité sur les réseaux sociaux. Sur les 214 063 profils du compte @yoanisanchez, 27 012 n’ont pas de photo, et 20 000 ont les caractéristiques de comptes fantômes et sont inactifs sur le réseau (de zéro à trois messages envoyés depuis la création du compte).

Parmi les comptes fantômes abonnés à Yoani Sánchez sur Twitter, 3 363 n’ont aucun abonné et 2 897 ne sont abonnés qu’au compte de la blogueuse, ou à un ou deux comptes. De plus, certains comptes présentent des caractéristiques plutôt étranges : ces comptes n’ont aucun abonné, ne sont abonnés qu’à Yoani Sänchez et ont envoyé plus de 2 000 messages.

Cette opération visant à créer une popularité fictive via Twitter est impossible à réaliser sans accès à Internet. Elle demande un appui technologique ainsi qu’un budget important. Dans un article nommé « Popularité fictive, la nouvelle stratégie des hommes politiques sur Twitter », le quotidien La Jornada livre les résultats d’une enquête sur les opérations médiatiques des candidats à la présidentielle mexicaine. L’article révèle que de nombreuses entreprises des Etats-Unis, d’Asie et d’Amérique Latine offrent ce service de popularité fictive à des tarifs élevés. « Pour une armée de 25 000 abonnés fictifs sur Twitter – indique le journal – l’on paye jusqu’à 2 000 dollars et pour 500 profils gérés par 50 personnes il faut payer entre 12 000 et 15 000 dollars ».

Yoani Sánchez envoie une moyenne de 9,3 messages par tour. En 2011, la blogueuse a publié une moyenne de 400 messages par mois. Le prix d’un message à Cuba est d’un peso convertible (CUC), ce qui représente un total de 400 CUC mensuels. Le salaire minimum à Cuba est de 420 pesos cubains, c’est-à-dire environ 16 CUC. Chaque mois, Yoani Sánchez dépense l’équivalent de deux ans de salaires minimum à Cuba. Ainsi, la blogueuse dépense à Cuba une somme qui correspondrait en France à 25 000 euros mensuels sur Twitter, c’est-à-dire 300 000 euros annuels. D’où proviennent les fonds nécessaires à ces activités ?

D’autres questions se posent inévitablement. Comment Yoani Sánchez peut-elle suivre plus de 80 000 comptes sans un accès permanent à Internet ? Comment a-t-elle pu s’abonner à près de 200 comptes différents chaque jour en moyenne depuis juin 2010, avec des pics à 700 comptes ? Combien de personnes suivent réellement les activités de l’opposante cubaine sur le réseau social ? Qui finance la création de comptes fictifs ? Avec quel objectif ? Quels intérêts se cachent derrière le personnage de Yoani Sanchez ?

*Diplômé de l’Université de La Sorbonne, et chargé de cours à l’Université Paris-Descartes et à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, Salim Lamrani est un journaliste français, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Il est l’auteur de Fidel Castro, Cuba et les Etats-Unis (2007) et Double morale. Cuba, l’Union Européenne et les droits de l’homme (2008), entre autres livres.

viernes, abril 07, 2023

premio al artículo antirreligioso más idiota de la Semana Santa

 


El premio al artículo antirreligioso más idiota de la Semana Santa va a estar reñido este año. Este, por ejemplo, también puede disputar el premio a la ignorancia, obra maestra de ridiculez y estulticia.



El País Cultura
@elpais_cultura
"Junto a Jesús, hubo dos ejecutados más: en el Gólgota tuvo lugar una crucifixión colectiva. Por alguna razón, empero, el afán de recordación resulta aquí llamativamente selectivo, pues no se extiende a esos otros desdichados"
"La identidad de los crucificados en el Gólgota: lo que una investigación histórica descubre sobre la muerte de Jesús
La Semana Santa podría adquirir sentido para los ateos si se reivindicara la dignidad de las víctimas de la sevicia del poder, incluyendo a los crucificados con Jesús, y no de la muerte brutal de un solo hombre hace dos mil años"

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A ver si leéis un poco, zotes:
San Dimas (Santo, el ladrón bueno, patrón de los prisioneros).
Crucificado a la derecha del Padre.

Gestas (ladrón malo).
Crucificado a la siniestra.

Jesús en la cruz gira su mirada a Dimas y le promete el Reino de los Cielos.

y  PUEDEN SUPERARSE?



#11j Hace 71 años se podía protestar en Cuba




👉🇨🇺 Hace 71 años, estudiantes universitarios, entre ellos, nuestro querido Raúl con la bandera cubana en sus manos, desfilaron hasta la Fragua Martiana, en un entierro simbólico de la Constitución de la República, como otro acto de protesta por el golpe de Estado de Batista.
https://twitter.com/aylinalvarezG/status/1644079158748651522



Hace 71 años, se podía desfilar, marchar como "acto de protesta" sin que el Gobierno diera la "orden de combate" para REPRIMIR. Hace apenas 1 año y 8 meses en #Cuba un número significativo de cubanos salió a las calles a manifestarse en pleno ejercicio a sus derechos, por el hambre,la escasez de productos básicos y la falta de libertades, y la respuesta estatal fue condenarlos a largos años en prisión.

Y hoy por menos que eso vas preso, para no hablar de los actos terroristas que hicieron los del movimiento #26dejulio



sábado, abril 01, 2023

ANTONIO JOSE PONTE TRONCO DE TOTALITARISTA, segûn CUBANET

 


Cubanet lavando caras, cuando es el tipo que màs ha censurado, silenciado, incluso estructurado a la " falsa cultura de elegidos" (por su ideologîa de izquierda) en el exilio, quienes insisten y le marcan una importancia jamàs vivida por ninguno de los que ha 'asesinado socialmente'. Ha superado con creces a la UNEAC Y a quienes critica. Uno de los jefes de la new disidencia neocastrista financiada con millones de Grants, al servicio de oscuros poderes, Soros y de altares de libros, personajillos, escritorzuelos llevados a primera plana y cenas, dentro de su logro mayor: la cultura cubana de sus fans sociolistos.


pOR Angel Callejas 


Uff, después de los desatinos de la Guerra del Peloponeso criollo, de las intrigas de los intelectuales supremos del exilio, llega la derrota, la victoria y aparece el «laundry» Cubanet para lavar caras marchitas. El ceremonial del ataúd de la Fiesta Vigilada en el cementerio literario ha comenzado…
Leopoldo Ávila

jueves, marzo 30, 2023

la falsedad Cuba/Usa


 et vous avez établi une fausse dissidence à Cuba, les néo-castristes, bien financés pour laver le visage de la dictature... D'Obama à ici tout est fraude de gauche, projet mondialiste. Vous n' été plus des phares de la démocratie depuis longtemps.

martes, marzo 28, 2023

hongos letales del socialismo reformado

 



De ser parte de una familia vinculada con Fidel y el Che al exilio, la vida de un periodista cubano

Abraham Jiménez Enoa, periodista independiente que abandonó Cuba este 2022 por presiones del gobierno cubano y se radicó en Barcelona, España. [Foto: VOA / Alfonso Beato]

Aunque su familia había sido cercana a los revolucionarios famosos de Cuba, Abraham Enoa eligió escribir la verdad, y pagó por ello.

Fidel Castro ocupó un lugar preponderante en los primeros años de Abraham Jiménez Enoa. Su abuelo trabajó como guardaespaldas de El Comandante, así como del Che Guevara.

Los familiares de Jiménez Enoa eran militares de alto rango en el gobierno cubano, y él vivía una vida cómoda en el corazón del sistema comunista. Hace mucho tiempo, el Che incluso había regalado un preciado televisor a los abuelos de Jiménez Enoa para su boda.

Pero Jiménez Enoa, ahora de 33 años, le dio la espalda a su historia familiar para forjar una carrera como periodista independiente, y le costó muy caro. En noviembre, dice, el gobierno cubano le dio un ultimátum: irse o ser encarcelado.

En enero se marchó.

Dos relojes marcan la diferencia de horario entre Madrid, en España, y La Habana, en Cuba. [Foto: VOA / Alfonso Beato]
Dos relojes marcan la diferencia de horario entre Madrid, en España, y La Habana, en Cuba. [Foto: VOA / Alfonso Beato]

Mientras se adaptaba a una nueva vida en Barcelona, España, Jiménez Enoa asegura que valía la pena pagar el precio por informar lo que creía que era la verdad.

“Me pusieron bajo arresto domiciliario. Mi teléfono estaba intervenido. Más tarde fui arrestado, esposado, desnudado e interrogado por agentes de seguridad. Luego me filmaron a escondidas y pusieron mi imagen en la televisión, alegando que yo era un espía de la CIA”, dijo Jiménez Enoa a la Voz de América.

“Después me llamaron por teléfono y me dijeron que tenía que irme del país o me encarcelarían y ‘terminarían’ con mi familia y la familia de mi esposa”, explicó. Los agentes nunca le explicaron qué querían decir con “terminar”.

El Centro Internacional de Prensa en La Habana y la Embajada de Cuba en Madrid no respondieron a la solicitud de comentarios de la VOA sobre esta noticia.

Voces en el exilio

La historia de Jiménez Enoa es extraordinaria pero está lejos de ser única. Varios periodistas cubanos exiliados están labrándose una nueva vida en España, Estados Unidos o partes de América Latina.

Muchos abandonaron el país después de haber sido encarcelados o perseguidos. Otros huyeron de la censura. El acoso a los medios aumentó en 2021, después de protestas masivas contra el gobierno.

Me pusieron bajo arresto domiciliario. Mi teléfono estaba intervenido"
Abraham Jiménez Enoa, periodista

Según Prisoners Defenders, una organización sin fines de lucro con sede en Madrid y centrada en los derechos humanos en Cuba, siete periodistas estaban encarcelados en Cuba a fecha del 29 de septiembre. Otros cuatro no estaban bajo custodia pero estaban bajo arresto domiciliario o tenían su movimiento restringido de alguna manera.

Para Jiménez Enoa, una pequeña compensación por ser excluido de su tierra natal fue recibir un Premio Internacional a la Libertad de Prensa 2022 del Comité para la Protección de los Periodistas (CPJ).

Al honrar al exilio cubano, dijo, el CPJ "reconoce que una nueva generación de periodistas cubanos que hace apenas unos años vio un rayo de esperanza para sus proyectos independientes ahora enfrenta la dura realidad de nuevas restricciones y censura que dificultan la cobertura en Cuba, tan peligrosa como siempre".

Pero es posible que no pueda aceptar el premio en persona. La ceremonia es en noviembre en Nueva York, pero la embajada de Estados Unidos en Madrid ha fijado para el próximo año su cita para solicitar el visado.

Dentro de su apartamento de Barcelona, Jiménez Enoa guarda algunos recuerdos de su antigua vida: un libro sobre los primeros días de la revolución de Castro y un cuadro en la pared de un Cuba libre, el famoso cóctel helado hecho con ron, jugo de limón y cola.

Originalmente quería ser periodista deportivo de televisión o radio. “No pronuncié mis palabras con cuidado, hablé demasiado rápido, así que decidí escribir”, dijo.

En 2016, fundó El Estornudo, una revista online que informa sobre la prostitución, la pobreza, los derechos humanos y otros temas que son tabú para los medios estatales de Cuba.

“Empezamos a informar sobre la verdad oculta, sobre el país, y ahí empezó la opresión”, asegura. “Me pusieron arresto domiciliario. Me molestaron en la calle. Escucharon el teléfono de mi casa. Así fue hasta que me fui del país”.

Para los miembros de su familia, que habían pasado toda su vida creyendo en la revolución, era difícil aceptar que Jiménez Enoa le había dado la espalda a sus raíces.

En 2019 comenzó a escribir una columna de opinión para The Washington Post, pero eso solo aumentó la represión desde La Habana, sostiene.

ublicaron una historia en la televisión que decía que yo era un agente de la CIA”
Abraham Jiménez Enoa, periodista

“Era la primera vez que un cubano tenía una columna en el Post. Me arrestaron. Me llevaron a la comisaría y en el camino me llevaron esposado y con la cabeza empujada hacia abajo en el carro”, denuncia el comunicador. “Empezaron a interrogarme. Estaban muy molestos con The Washington Post. Me filmaron en secreto y luego editaron mis palabras y más tarde publicaron una historia en la televisión que decía que yo era un agente de la CIA”.

Fue lo peor para su familia. Su padre, teniente coronel del Ministerio del Interior, tuvo que jubilarse anticipadamente, su hermana perdió su trabajo como capitana en el ejército y su madre tuvo que dejar su trabajo en una empresa de turismo.

Durante un tiempo, dijo Jiménez Enoa, estaban angustiados y no le hablaban.

Desde entonces, se han reconciliado con su trabajo y le hablan a través de mensajes todas las semanas, a pesar de que vive a 7.900 kilómetros de distancia.

Verdad bloqueada

Pese a todo, Jiménez Enoa dice extrañar Cuba. Adaptarse a la vida en Occidente con su esposa y su hijo de 2 años ha sido difícil, al igual que el cambio del comunismo al capitalismo.

“En Cuba tener un huevo es normal. Pero aquí lo normal es tener 25 tipos de queso, 26 tipos de jamón y 36 tipos de leche. La publicidad es muy agresiva. Debo acostumbrarme a muchas cosas”, dijo.

Mientras encuentra su camino en su hogar adoptivo, un consuelo es que no está solo en su difícil situación.

Wendy Lazcano Expósito es periodista de Diario de Cuba, un sitio web de noticias que informa sobre hechos que los medios estatales no cubren.

La joven de 29 años llegó a España hace nueve años, después de darse cuenta de que una carrera como periodista independiente en su propio país era imposible.

Lazcano Expósito dijo que los lectores provienen principalmente de América y Europa porque es difícil acceder a su periódico desde dentro de Cuba.

“Estamos bloqueados en Cuba y necesitas un número de VPN para acceder a nosotros dentro de Cuba. Eso es difícil de conseguir”, cuenta a la VOA desde su piso en Madrid.

Wendy Lezcano, periodista de Diario de Cuba, publicación de asuntos cubanos en Madrid, España. [Foto: VOA / Alfonso Beato]
Wendy Lezcano, periodista de Diario de Cuba, publicación de asuntos cubanos en Madrid, España. [Foto: VOA / Alfonso Beato]

Su periódico permite que las familias de los presos cubanos cuenten sus historias y aireen sus preocupaciones. Los cubanos comparten los informes de ella y sus colegas periodistas sobre el país en las redes sociales, dijo.

“En cierto modo, sabemos más sobre lo que sucede en el país que las personas que están dentro”, asegura.

Su familia emigró a España en busca de una vida mejor.

sabemos más sobre lo que sucede en el país que las personas que están dentro”
Wendy Lazcano Expósito, periodista

“Pensé en ser periodista en Cuba, pero fue muy complicado. No hay libertad. Todos son empleadores estatales”, dijo. “Dos periodistas de mi diario, después de las protestas del año pasado, tuvieron que salir del país. Ser periodista independiente significa que te pueden acusar, te pueden quitar el material de trabajo, la cámara, la computadora. Pueden cortar internet. También pueden dificultar la vida de su familia”, dijo.

“Nadie quiere ser una heroína. Todos quieren vivir sus vidas”.

Jiménez Enoa tampoco tiene ningún deseo de ser un héroe, o el próximo revolucionario cubano famoso. Él no está en una misión para derrocar al gobierno, dijo.

“No estoy en contra del comunismo. Soy una persona de izquierda. Solo quería escribir la verdad sobre lo que estaba pasando en mi país”, explicó.

* Con la colaboración de Alfonso Beato, periodista de VOA, desde Madrid.


trabajaba en el Minint y de pronto lo convirtieron en periodista, tuvo visa y lo premiaron.

Cubano Abraham Jiménez Enoa merece el Premio Internacional a la Libertad de Prensa del Comité para la Protección de Periodistas